Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 17:30
Ces fiches conseils de prévention sont destinées aux acteurs de l'entreprise pour les aider dans leur démarche de prévention. Elles ont été initiées par un groupe de médecins du travail de Santé Efficience (75).

Agents de nettoyage

 

Hygiène des mains au travail

 

Protection des mains

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 17:24
Hypermarchés, supermarchés, superettes

FICHE D'ENTREPRISE N°3 DE BOSSONS FUTE

Raison sociale de l'entreprise

Etablie en application des articles D4624-37 à D4624-41 du Code du Travail et conforme à l'arrêté du 29 mai 1989.
L'employeur doit la tenir à la disposition du médecin inspecteur régional du travail et de l'inspecteur du travail.
L'employeur la présente au C.H.S.C.T. Elle peut être consultée dans l'entreprise par les agents des services de prévention de la C.R.A.M.
1. RENSEIGNEMENTS D'ORDRE GENERAL
1.1. Date de la fiche
1.2. Identification de l'entreprise
1.3. Effectifs concernés par la fiche lors de son établissement
2. APPRECIATION DES RISQUES/EFFECTIFS POTENTIELLEMENT EXPOSES
2.1. Facteurs de risques
2.2. Conditions générales de travail
2.3. Indicateurs de résultats (données connues au cours des douze derniers mois)
3. ACTIONS TENDANT A LA REDUCTION DES RISQUES
3.1. Résultats des mesurages et prélèvements disponibles
3.2. Mesures de prévention technologique
3.3. Actions spécifiques conduites par le médecin du travail
3.4. Mesures particulières
3.5. Mesures concernant la formation à la sécurité : moyens, modalités)
3.6. Mesures concernant les soins et les premiers secours
4. ANNEXES
4.1. Courriers et documents divers
4.2. Maladies professionnelles
4.3. Réglementation
4.4. Bibliographie

1. RENSEIGNEMENTS D'ORDRE GENERAL

1.1. Date de la fiche :
1.2. Identification de l'entreprise :
  • Adresse :
  • Téléphone :
  • Télécopie :
  • Personne contactée :
  • Nature de l'activité :
  • Convention collective de référence :
  • Existe-t-il un CHSCT :
  • Ou, à défaut, des délégués du personnel :
1.3. Effectifs concernés par la fiche lors de son établissement :

2. APPRECIATION DES RISQUES / EFFECTIFS POTENTIELLEMENT EXPOSES

2.1. Facteurs de risques
2.1.1. Risques physiques
Facteurs d'environnement :
  • Eclairage : insuffisant en réserve, suréclairage en magasin
  • Sonore : environnement bruyant permanent (musique de fond, animation, annonces...)
  • Climatique :
    • variations importantes de températures à l'intérieur du magasin et entre magasin et réserves
    • laboratoires
    • rayons froids : poisson, viande, produits frais
    • rayon surgelés
    • chambres frigorifiques
    • courants d'air aux postes de caisses
    • isolation thermique de poste de la guérite de paiement à l'essence
    • travail aux intempéries à la réception
    • travail auprès des fours en boulangerie
  • Rayonnements :
  • Poussières, fumées, aérosols : farine
  • Vibrations : scie à ruban en boucherie
2.1.2. Risques chimiques
  • Risques d'effets cancérigènes, mutagènes, tératogènes : vapeurs d'essence (TMP n°1, TMP n°4)
  • Risques d'effets toxiques, corrosifs, irritants :
  • Autres risques :
    • Produits allergisants : artichauts, dahlias, primevères, tulipes (TMP n°65) ; Farine de céréales (TMP n°65, (TMP n°66) ; protéines animales
2.1.3. Risques infectieux ou parasitaires
  • Leptospirose en poissonnerie (TMP n°19)
  • Affections dues à Mycobacterium Bovis (TMP n°40) au laboratoire de boucherie
  • Rouget du porc (TMP n°88) (Erysipéloïde de Baker-Rosenbach) au laboratoire de boucherie, de poissonnerie, de conditionnement de produits alimentaires d'origine animale
  • Infections à Streptococcus Suis (TMP n°92) qui s'attrapent avec la viande de porc exclusivement
2.1.4. Risques et contraintes liés à des situations de travail
  • Posture : (TMP n°57)
  • Posture fixe des caissières : poste assis plus ou moins permanent, gestes répétitifs des yeux, du cou, des membres supérieurs, des pieds en cas de commande podale
  • Manutentions manuelles : (TMP n°57, TMP n°98)
    • Poids maximal des charges manutentionnées
    • Tonnage journalier manipulé
    • Hauteur de prise et de dépose
    • Fréquence et longueur des déplacements
    • Postures
  • Conduite des chariots automoteurs (TMP n°97)
  • Charge mentale :
    • Exigences élevées combinées à un faible niveau d'initiative et à une absence de participation à la finalité du travail (poste des caissières)
    • Contact avec le public : risque d'agressions verbales et/ou physiques
  • Travail sur écran : installation ergonomique des postes
  • Risque lié à l'intervention d'une entreprise extérieure :
    • Pour le nettoyage des locaux de travail
    • Autre
2.1.5. Risques d'accidents prépondérants
  • Chute de plain-pied :
    • Sol glissant
    • Sol inégal
    • Dénivelés
    • Sol défectueux
    • Passage étroit
    • Passage encombré
  • Chute de hauteur :
    • Escalier, passerelle
    • Echelle, escabeau
    • Rack de stockage
  • Manutention manuelle :
    • Manutention lourde, manutention répétée : valeur de la charge unitaire ; tonnage journalier ; hauteur de prise, pose et dépose ; fréquence et longueur des déplacements
    • Charge difficile à manipuler
    • Mauvaise posture imposée (dos courbé, charge éloignée du corps)
  • Manutention mécanique : peut entraîner des blessures liées à la circulation des engins mobiles (collision, dérapage, écrasement), à la charge manutentionnée (chute, heurt, renversement), au moyen de manutention (rupture, défaillance)
  • Risques liés aux circulations et aux déplacements :
    • Zones de circulation communes aux piétons et aux véhicules
    • Etat des voies de circulation, des zones de manoeuvre
    • Etat des véhicules et engins (chariots, rolls, transpalettes, gerbeurs)
    • Contraintes imposées (délai, trajet)
    • Déplacements routiers
  • Risques liés aux effondrements et aux chutes d'objets :
    • Objets stockés en hauteur : racks, étagères
  • Risques liés aux machines et aux outils :
    • Machine à trancher le jambon, trancheuse à côtelettes
    • Couteaux de désossage
    • Scie à ruban
    • Pétrin
  • Risques d'incendie :
    • Utilisation de produits inflammables
    • Création d'atmosphère explosive avec l'air (gaz de ville), bombe aérosol, poussières...
    • Stockage de produits incompatibles
  • Risques électriques :
    • Accès aux armoires électriques
    • Etat de l'installation
  • Risques de brûlures thermiques :
    • Par le chaud lors des soudures des emballages, par contacts avec des éléments chauds : four, rôtissoire, rayon traiteur...
    • Par le froid : surgelés, chambres froides...
  • Risques liés à l'éclairage :
    • Eclairage insuffisant (poste, passage), zones éblouissantes
2.2. Conditions générales de travail
2.2.1. Temps de travail :
  • Travail de nuit
  • Travail posté
  • Travail en alternance
  • Temps de travail annualisé
  • Intérimaires, saisonniers
  • Temps de coupure
  • Délai de prévenance pour les plannings
2.2.2. Installations générales (description sommaire et évaluation de l'état d'entretien) :
  • Caractéristiques des locaux de travail : locaux récents/anciens
  • Existence d'équipements sociaux :
    • Salle de repos, distributeurs de boissons, fontaine d'eau fraîche, sièges, espace fumeur séparé
    • Réfectoire, si + 25, table, chaises, réfrigérateur, micro-ondes, eau potable froide et chaude si + 10
2.2.3. Hygiène générale (description et évaluation sommaires) :
  • Dispositif d'aération : ventilation par VMC
  • Chauffage : électrique, à gaz, au fuel
  • Installations sanitaires aérées et éclairées, nettoyées régulièrement :
    • Vestiaires, armoires doubles, à cadenas
    • Lavabos : 1 pour 10 personnes, avec savon et moyen de séchage, avec appel d'eau non manuel dans les laboratoires
    • Toilettes : 1 WC pour 10 femmes, 1WC + 1 urinoir pour 20 hommes ; avec papier hygiénique ; un récipient pour garnitures périodiques prévu dans les WC des femmes ; WC et urinoirs nettoyés au moins une fois par jour
    • Installations sanitaires appropriées pour les personnes handicapées
    • Douches pour les bouchers, les poissonniers et les travaux salissants en général
  • Poubelles suffisamment grandes pour l'évacuation des déchets
  • Nettoyage des locaux
2.3. Indicateurs de résultats (données connues au cours des douze derniers mois) :
2.3.1. Accidents de travail :
  • Accidents sans arrêt dans l'année N-1 :
    • Nombre :
    • Causes :
  • Accidents avec arrêt dans l'année N-1 :
    • Nombre :
    • Causes :
  • Incapacités Professionnelles Permanentes liées à un accident du travail :
  • Taux de cotisation AT :
2.3.2. Maladies professionnelles :
2.3.3. Autres pathologies remarquées :
2.3.4. Secteurs de l'entreprise les plus touchés :

3. ACTIONS TENDANT A LA REDUCTION DES RISQUES

3.1. Résultats des mesurages et prélèvements disponibles :
  • Eclairement
  • Ambiance thermique
  • Glissance des sols
3.2. Mesures de prévention technologique :
3.2.1. Nature et efficacité de la protection collective :
  • Protection incendie :
    • Stockage des produits : lieux, matériaux
    • Matériels de lutte contre l'incendie, accessibles et indiqués
    • Alarme
    • Plan d'évacuation
    • Contact avec les pompiers
  • Protection contre le risque électrique :
    • Armoires électriques
    • Information du personnel
    • Prises électriques installées en hauteur pour éviter le contact avec l'eau, en particulier dans les laboratoires (boucherie, poissonnerie...)
    • Etat de l'installation
    • Formation du personnel intervenant
    • Contrôle par un organisme agréé
    • Procédures de consignation lors d'interventions sur machines
  • Chargement, déchargement, réception :
    • Protocole de sécurité pour les opérations de chargements et déchargements
    • Accueil des transporteurs
    • Zone adéquate pour les manoeuvres des transporteurs
    • Organisation dans le temps des réceptions
  • Prévention des risques liés à la manutention :
    • Mise à disposition de moyens de manutention adaptés : chariots élévateurs, transpalette électrique, transpalettes manuels, moyens de manutention pour les bouteilles de gaz, roll-conteneurs
    • Vérification périodique
    • Autorisation de conduite délivrée par le chef d'établissement après aptitude médicale, formation-évaluation des compétences, formations aux risques propres de l'établissement
    • Marquage au sol, délimitant les zones de stockage et les allées de circulation
    • Utilisation de moyens de mise à niveau : quai de chargement...
    • Négociation avec les fournisseurs d'unités de conditionnement "portables"
    • Vérification régulière de l'état des tapis en caisse
  • Déplacements :
    • Plan de circulation de l'entreprise
    • Allées larges, espacées et dégagées
    • Matérialisation des entrées, sorties, allées et aires de stockage
    • Différenciation passages piétons-passages chariots automoteurs
    • Eclairage des allées de circulation (200 à 300 lux)
  • Prévention des chutes de plain-pied :
    • Etat des sols
    • Entretien, nettoyage et remise en état (non glissant : coefficient de frottement < 0,30)
    • Dispositif d'écoulement des eaux
    • Maintien des passages dégagés
  • Prévention des chutes de hauteur :
    • Garde-corps fixes sur les mezzanines
    • Barrières écluses pour le chargement-déchargement des mezzanines
    • Interdiction formelle de monter sur les racks ; affiche d'interdiction devant chaque rack
    • Préférer les escabeaux, plates-formes individuelles (stables), aux échelles (instables)
    • Favoriser la mise en rack par du personnel logistique
  • Prévention des chutes d'objets :
    • Etat des racks : correctement fixés au sol, les éléments de rayonnage déformés à la suite d'un choc sont remplacés, les pieds et parties basses des montants, spécialement aux angles des allées, sont protégés par des glissières de sécurité indépendantes de la structure
    • Palettes en bon état, adaptées et non surchargées
    • Protections grillagées, filets
    • Organisation du travail pour les opérations de rangement en réserves :
      • Ranger les charges les plus lourdes en bas des racks et éviter le stockage en hauteur excessive
      • Mettre en hauteur seulement les produits filmés
      • Eviter les postes de travail sous les racks
  • Prévention des accidents avec outils à main :
    • Utilisation exclusive d'outils de sécurité fournis par l'entreprise
    • Armoire à couteaux
    • Tables de découpe maintenues en bon état
    • Conformité des machines, marquage CE et rapports de vérification : scie à ruban, coupe côtelettes, pétrin, façonneuse, mise en barquette, hachoir, four...
  • Prévention des risques dans les chambres froides :
    • Dispositif d'ouverture intérieur
    • Dispositif d'alarme intérieur
    • Dispositif d'éclairage intérieur
    • Voyant lumineux extérieur
  • Hotte d'aspiration au niveau du four
  • Prévention environnementale :
    • Eclairage des différents postes
    • Ambiance thermique : chauffage, sas d'entrée, rideau d'air chaud, rideau en plexiglas
    • Ambiance sonore
    • Volumes de travail
    • Aspiration des poussières (farine)
  • Charge mentale :
    • Organisation du travail : pause, rotation, polyvalence (en caisse, notamment)
  • Conception ergonomique des postes :
    • Implantation des postes, des bureaux
    • Sièges, écrans, repose-pieds, caisses
    • Hauteur des rayonnages (maxi et mini)
  • Prévention des risques lors de la maintenance :
    • Mise à disposition des agents de maintenance des rapports de vérification (électricité, engins de levage...), des caractéristiques des dispositifs de ventilation et d'assainissement de l'air, des notices d'entretien et d'utilisation des machines
    • Dispositions prises concernant le matériel utilisable pour le ravalement des halls de grande hauteur ; DIUO (dossier d'intervention ultérieure sur l'ouvrage fait par le coordinateur de sécurité lors de la construction et concernant le process d'intervention pour les entreprises extérieures)
3.2.2. Nature et efficacité de la protection individuelle :
  • Chaussures de sécurité adaptées anti-glissade
  • Bottes de sécurité pour les bouchers et les poissonniers
  • Blouses spécifiques à chaque poste, changée tous les jours (entretien extérieur)
  • Tablier pour les charcutiers à la coupe et aux fruits et légumes
  • Pour les bouchers au désossage : gants en cotte de maille, avec manchettes (régulièrement portées), tablier en cote de maille
  • Gants isolants adéquats à la sortie du four
  • Gants de propreté : charcutier traiteur
  • Gants de manutention
  • Gants adaptés pour la manipulation des produits surgelés
  • Vêtements chauds (blousons, gants...) dans les chambres froides et climatisées et pour les caissières en cas de courants d'air
3.2.3. Fiches de données de sécurité : disponibles/non disponibles dans l'entreprise, communiquées/non communiquées au médecin du travail
3.2.4. Diffusion de consignes de sécurité :
  • Consignes incendie
  • Mise en place d'exercices d'évacuation avec les pompiers
3.2.5. Etablissement de mesures en cas d'urgence :
  • Plan d'évacuation
3.3. Actions spécifiques conduites par le médecin du travail :
3.3.1. Plan d'activité du médecin du travail (Articles D4624-33 à D4624-36 du Code du Travail) :
3.3.2. Actions menées dans le cadre d'une convention conclue dans le cadre de l'article 13 (décret n°88-1178 du 28 décembre 1988) :
3.4. Mesures particulières ( prises dans le cadre d'un contrat de prévention passé en application d'une convention d'objectifs article L.442-5 du Code de la Sécurité Sociale) :
3.5. Mesures concernant la formation à la sécurité : moyens, modalités
  • Présence d'un animateur de sécurité dans l'établissement, d'un équipier de première intervention
  • Formation de tous les membres du CHSCT
  • Formations gestes et postures ou PRAP (Prévention des Risques liés à l'Activité Physique)
  • Formation au poste de travail (lors de l'embauche ou de tout changement de poste)
  • Formation des nouveaux embauchés
  • Formation visant à diminuer la charge mentale : formation à l'accueil des clients, à la conduite en cas d'agression
  • Formation CACES pour la conduite des chariots automoteurs
3.6. Mesures concernant les soins et les premiers secours :
3.6.1. Armoire à pharmacie ou trousse de secours
Trousse de secours recommandée au laboratoire boucherie
3.6.2. Secourisme :
  • Nombre de personnes formées :
  • Nature de leur formation :
  • Actualisation de leur formation :
3.6.3. Autres :
  • Registre des accidents bénins
  • Organisation des SST
  • Organisation des secours

4. ANNEXES

4.1. Courriers et documents divers :
4.2. Maladies professionnelles :
  • Tableau n°1 RG : Affections dûes au plomb et à ses composés
  • Tableau n°4 RG : Hémopathies provoquées par le benzène et tous les produits en renfermant
  • Tableau n°19 RG : Spirochétoses (à l'exception des tréponématoses)
  • Tableau n°40 RG : Maladies dues aux bacilles tuberculeux et à certaines mycobactéries atypiques : Mycobacterium avium/intracellulaire, Mycobacterium kansasii, Mycobacterium xenopi, Mycobacterium marinum, Mycobacterium fortuitum
  • Tableau n°57 RG : Affections périarticulaires provoquées par certains gestes et postures de travail
  • Tableau n°65 RG : Lésions eczématiformes de mécanisme allergique
  • Tableau n°66 RG : Rhinite et asthmes professionnels
  • Tableau n°88 RG : Rouget du porc (Erysipéloïde de Baker-Rosenbach)
  • Tableau n°92 RG : Infections professionnelles à Streptococcus suis
  • Tableau n°97 RG : Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par des vibrations de basses et moyennes fréquences transmises au corps entier
  • Tableau n°98 RG : Affections chroniques du rachis lombaire provoquées par la manutention manuelle de charges lourdes
4.3. Réglementation :
  • Arrêté du 24 juillet 1995 relatif aux prescriptions minimales de sécurité et de santé concernant la manutention manuelle de charges.
  • Arrêté du 15 juin 1993 pris en application de l'article R.231-69 du code du Travail déterminant les recommandations que les médecins du travail doivent observer en matière d'évaluation des risques et d'organisation des postes de travail comportant le recours à la manutention manuelle de charges
  • Arrêté du 29 janvier 1993 portant application de l'article R.231-68 du code du Travail relatif aux éléments de référence et aux autres facteurs de risque à prendre en compte pour l'évaluation préalable des risques à prendre en compte pour l'évaluation préalable des risques et l'organisation des postes de travail lors des manutentions manuelles de charges comportant des risques, notamment dorsolombaires
4.4. Bibliographie :
AUTEURS :
  • Catherine Boraud (médecin du travail), Catherine Foucaud (médecin du travail), Charlette Joguet (médecin du travail), François Mistouflet (médecin du travail), Dominique Orsat, Brigitte Roman (médecin du travail) (APAS) (17)
  • Franck Hamelin, Jean-Pierre Kollmann (contrôleurs de la (CRAM du Centre-Ouest) (87)

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Magasins
FICHE D'ENTREPRISE N°26 DE BOSSONS FUTE

Raison sociale de l'entreprise

 

Etablie en application des articles D4624-37 à D4624-41 du Code du Travail et conforme à l'arrêté du 29 mai 1989.
L'employeur doit la tenir à la disposition du médecin inspecteur régional du travail et de l'inspecteur du travail.
L'employeur la présente au C.H.S.C.T. Elle peut être consultée dans l'entreprise par les agents des services de prévention de la C.R.A.M.

1. RENSEIGNEMENTS D'ORDRE GENERAL

1.1. Date d'établissement ou de mise à jour de la fiche par le médecin du travail
  • Date d'adhésion :
  • Date de création de la fiche :
  • Date de mise à jour :
  • Nom du médecin du travail :
  • Eléborée avec :
  • N° d'adhérent :
1.2. Identification de l'entreprise ou de l'établissement
1.2.1. Adresse
  • Adresse :
  • Téléphone :
  • Fax :
  • E-mail :
  • Contact :
1.2.2. Nature de l'activité
1.2.3. Convention collective de référence lorsqu'elle comporte des clauses particulières en matière de prévention ou de médecine du travail
1.2.4. Existe t-il ?
1.3. Effectif concerné par la fiche

2. APPRECIATION DES RISQUES

2.1. Facteurs de risques
2.1.1. Risques physiques
2.1.1.1. Facteurs d'ambiance
2.1.1.2. Rayonnements
2.1.1.3. Poussières, fumées, aérosols
2.1.1.4. Vibrations
2.1.1.5. Autres
2.1.2. Risques chimiques
Nature des risques par référence aux substances utilisées dans l'entreprise et figurant à l'annexe de l'arrêté du 10 octobre 1983 relatif à l'étiquetage.
2.1.2.1. Risques d'effets
2.1.2.2. Risques d'effets
2.1.3. Risques infectieux ou parasitaires
Nature des risques par référence notamment à l'arrêté du 11 juillet 1977 et aux tableaux des maladies professionnelles.
2.1.4. Risques liés aux situations de travail
2.1.4.1. Posture
2.1.4.2. Manutention
2.1.4.3. Charge mentale
2.1.4.4. Travail sur écran
2.1.4.5. Autres risques
2.1.5. Risques d'accidents prépondérants
2.1.5.1. Risques de chute
2.1.5.2. Risques liés à l’utilisation d’appareils d’aide à la manutention
2.1.5.3. Risques électriques
2.1.5.4. Risques d'explosion ou d'incendie
2.1.5.5. Autres risques
2.2. Conditions générales de travail
2.2.1. Temps de travail
2.2.2. Installations générales (description sommaire et évaluation de l'état d'entretien)
2.2.2.1. Caractéristiques des locaux de travail
2.2.2.2. Equipements sociaux
2.2.3. Hygiène générale (description et évaluation sommaire)
2.3. Indicateurs de résultats (données connues au cours des douze derniers mois)
2.3.1. Accidents de travail
2.3.1.1. Accidents avec arrêt : nombre
2.3.1.2. Incapacités Professionnelles Permanentes liées à un accident du travail : nombre
2.3.1.3. Enquêtes sur les accidents du travail : nombre
2.3.2. Maladies professionnelles
2.3.2.1. Nombre de déclarations
  • Sur avis du médecin du travail
  • Sur avis d'un autre médecin
2.3.2.2. Nombre de maladies professionnelles reconnues
  • Nature des maladies et tableaux concernés
  • Incapacités Professionnelles Permanentes liées à une maladie professionnelle
2.3.3. Maladies à caractère professionnel (Article L.461-6 du Code de la sécurité sociale)
2.3.3.1. Nombre de déclarations
  • Faites par le médecin du travail
  • Faites par d'autres docteurs en médecine
2.3.3.2. Nature des maladies déclarées
2.3.4. Autres pathologies remarquées

3. ACTIONS TENDANT A LA REDUCTION DES RISQUES

3.1. Résultats des mesurages et prélèvements disponibles
  • Provenant d'étude(s) d'atelier – de retouche ou de confection ou de réparation :
  • Provenant d'étude(s) de poste :
  • Normes :
    • Eclairage :
      • Travail sur écran : 200-300 lux pour écran à fond sombre et 300-500 lux pour écran à fond clair [14]
      • Travail de bureau : 500 lux
      • Travail de précision : 1000 lux
    • Bruit : niveau acoustique continu équivalent hors communication : compris entre et 60 et 50 dB(A) [2]
    • Aération :
      • Renouvellement d’air : 25m² par heure et par occupant [5]
      • Vitesse de l’air : en hiver <0.15m/s et en été <0.25m/s (recommandation INRS)
    • Surface minimum d’un bureau : 10m² par personne [2]
    • Ambiance thermique :
      • Température : hivernale : 20à 24° et estivale : 23 à 26°
      • Humidité relative supérieure à 40% et optimale : 60 à 65%
3.2. Mesures de prévention technologique
3.2.1. Nature et efficacité de la protection collective dans l'entreprise
3.2.1.1. Incendie
3.2.1.2. Electricité et gaz (cf fiche)
3.2.1.3. Elclairage des postes de travail - prévention des TMS)
3.2.1.4. Bruit 
 
3.2.1.5. Thermique

3.2.1.6. Ménage

3.2.1.7. Charge mentale
 
3.2.1.8. Téléphone portable risque électromagnétique

3.2.1.9. Travail en hauteur et manutention
3.2.2. Nature et efficacité de la protection individuelle
3.2.3. Fiches de données de sécurité
3.2.4. Diffusion des consignes de sécurité
3.2.5. Etablissement des mesures en cas d'urgence
3.3. Actions spécifiques conduites par le médecin du travail
3.3.1. Dispositions essentielles du plan d'activité du médecin du travail concernant l'entreprise (Articles D4624-33 à D4624-36 du Code du Travail)
3.3.2. Actions menées dans le cadre d'une convention conclue dans le cadre de l'article 13 (décret n° 88-1178 du 28 décembre 1988)
3.4. Mesures particulières prises dans le cadre d'un contrat de prévention passé en application d'une convention d'objectifs (article L. 422-5 du Code de la Sécurité Sociale)
3.5. Mesures concernant la formation à la sécurité, moyens, modalités
3.6. Mesures concernant les soins et premiers secours
3.6.1. Secourisme
3.6.1.1. Nombre de personnes formées
3.6.1.2. Nature de leur formation
3.6.1.3. Actualisation de leur formation
  • Recyclage des SST : Oui / Non
3.6.2. Personnel infirmier
  • Oui / Non

4. CONSEILS

Je vous conseille de :
  • Veiller à l’ergonomie des postes de travail
  • Mettre en place l’affichage réglementaire (voir fiche)
  • Afficher les numéros de téléphone des urgences médicales (voir fiche)
  • Veiller à la prévention des TMS
  • Rappeler les principes de précaution des téléphones portables :
    • usage réduit au maximum
    • utilisation du kit mains libres
    • assurance d’une réception correcte
    • rappel de l’interdiction de l’usage du téléphone portable en voiture
  • Faire effectuer une formation à la manutention : (PRAPE).

5. BIBLIOGRAPHIE

6. REGLEMENTATION

5.1. Eclairage
5.2. Incendie
5.3. Aération des lieux de travail
5.4. Evaluation des risques professionnels
  • Articles L4121-1 à L4121-4 du Code du travail
  • Article L4643-1 et L4643-2 du Code du travail
  • Décret n°2001-1016 du 5 novembre 2001 portant création d'un document relatif à l'évaluation des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs, prévue par l'article L. 230-2 du code du travail et modifiant le code du travail (deuxième partie : Décrets en Conseil d'Etat)
5.5. Risques chimiques
5.6. Autres
  • Article R4227-29 du Code du travail : incendie
  • Article R4215-1 du Code du travail : installations électriques
  • Article R4216-17 du Code du travail : chauffage
AUTEURS :
  • Danièle Aniort (médecin du travail), Evelyne Bisson (médecin du travail), Chantal Cadenat (médecin du travail),  Christine Colonna (médecin du travail), Francois Desroziers (médecin du travail), Eric Izaute (médecin du travail), Anne Marie Mallasen (médecin du travail), Catherine Mejean (médecin du travail), Brigitte Poujol (médecin du travail), Dominique Saly-Plana (médecin du travail), Catherine Smallwood (médecin du travail), Judith Zaluski (SIST66) (66)
 

Oui Non
SST

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 17:20
Ces fiches de postes sont des fiches individuelles à mettre dans le dossier du salarié pour une "traçabilité" des expositions tout au long de sa carrière. Elles ont été initiées par des médecins du travail de Médecine du Travail

 

Agent de propreté

 

Agent de sécurité

 

Boulanger

 

Cariste et conducteur transpalette autoporté

 

Chef de secteur de grande distribution

 

Emballeur - conditionneur

 

Préparateur de commandes

 

Standardiste

Partager cet article
Repost0
26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 17:13
Partager cet article
Repost0
26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 16:59
Partager cet article
Repost0
26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 16:56
Partager cet article
Repost0
22 juillet 2011 5 22 /07 /juillet /2011 18:56
Faire un historique de la situation

Faire un historique de la situation, date d’entrée dans l’entreprise, puis moments où la situation a commencé à se dégrader, avec les dates et les faits qui se sont produits, les éventuels témoins, personnes présentes.
Cela permet de mettre le problème à distance, sur le papier, et en même temps, de commencer à construire une défense, pour les prud’hommes ou au pénal.

 

Médecin du Travail à la demande du salarié

C’est un droit. Le médecin a une obligation de confidentialité avec le secret médical, mais en même temps, s’il est avisé, il pourra faire état de problèmes dans l’entreprise sans nommer pour autant les personnes concernées, orienter médicalement, prescrire éventuellement une consultation spécialisée en psychopathologie du travail.

 

Si le caractère confidentiel doit être levé :

Lettre à l’employeur avec copie à l’inspecteur du travail

L’obligation de confidentialité de l’inspecteur du travail ne peut être levée que s’il est destinataire en copie des échanges de courrier sur le problème rencontré. A ce moment il y aura eu publicité des plaintes et cela lui permettre d’intervenir ou d’interroger l’employeur à ce propos. Le seul courrier du salarié à l’inspecteur ou au contrôleur du travail le déliant de son obligation n’est pas suffisant. Parfois l’employeur répond au courrier du salarié avec copie à l’IT avant toute intervention. A partir de ce moment on commence à sortir du rapport intra personnel entre le salarié et son employeur.

Lettre à l’employeur pour déclaration en AT

Faire une lettre à l’employeur pour demander la déclaration en arrêt de travail, si l’arrêt de travail est consécutif à un évènement survenu au travail ou une situation due au travail. Il arrive que le médecin qui prescrit l’arrêt indique « stress post – traumatique »ou « syndrome dépressif réactionnel ». Ce sont autant de raisons de demander que cela soit imputé à l’entreprise et non pas à une maladie du salarié. La sécurité sociale fait une enquête. Les enquêteurs de la sécurité sociale vont se rendre dans l’entreprise pour entendre des personnes de l’environnement de travail.

 

Informer le CHSCT

Le CHSCT a pour mission de contribuer à la protection de la santé physique et mentale et de la sécurité des travailleurs de l’établissement et de ceux mis à sa disposition par une entreprise extérieure, de contribuer à l’amélioration des conditions de travail, de veiller à l’observation des prescriptions légales prises en ces matières (Article L4612-1 du code du travail).

En informant le CHSCT, parfois en même temps que l’inspecteur du travail, on commence à donner une dimension collective au problème du ou de la salarié(e) et à poser les questions à propos des effets de l’organisation du travail, des responsabilités qui en découlent.

 

L’enquête DP éventuelle

Article L 2313-2 du code du travail
Si un délégué du personnel constate, notamment par l’intermédiaire d’un salarié (…) une atteinte à leur santé physique et mentale (…) L’employeur procède sans délai à une enquête avec le délégué (…)

 

Consultations de psychopathologie du travail ou de souffrance au travail

Une personne en souffrance a besoin de faire état auprès de médecins, psychologues, de la situation qu’il rencontre. Le salarié victime n’a pas toujours conscience de son état. L’inspection du travail ne peut les aider par rapport à leur santé. En cas de souffrance mentale, il est important de consulter ces services spécialisés qui sauront mieux traiter cet aspect de la situation, complémentairement aux actions juridiques ou syndicales entreprises par ailleurs.

 

Principales demandes :

Résiliation judiciaire du contrat de travail aux motifs de la non exécution de bonne foi du contrat de travail, licenciement abusif, harcèlement moral éventuels, etc.

Partager cet article
Repost0
20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 15:41

 Les salariés du Géant Casino de Bas-du-Fort au Gosier, observent un mouvement de grève depuis le 13 juillet. Ils exigent le versement d'une prime acté au mois de mai dernier.

mardi 19 juillet 2011     
Pour l'heure, ce conflit semble bel et bien dans l'impasse, tant les deux partie n'ont pas la même lecture des événements.

Le SUC-CTU dénonce le non-respect d'un accord signé le 16 mai dernier avec l'ancienne direction (Cora) et qui porte sur le versement d'une prime de 800€.

Selon le syndicat, seuls 200€ ont déjà été versés aux salariés. Mais aujourd'hui, la nouvelle direction, Ho-Hio-Hen, refuse de payer les 600€ restants.

« On nous dit que le document signé est un faux » s'étonnent les représentants du syndicat, à la tête de la mobilisation.

Aussi, une plainte aurait été déposée pour faux et usage de faux par la direction de Géant Casino. Affaire à suivre.

Karen Bourgeois
Partager cet article
Repost0
19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 12:43

19/07/2011

SOCIAL - Les salariés de Samada, prestataire logistique de Monoprix (Casino - Galeries Lafayettes), ont repris lundi le travail sur le site de Neuville-sur-Saône (Rhône) après 43 jours de grève qui ont débouché sur un protocole d'accord concernant les salaires, a-t-on appris auprès de la CGT.

Ce mouvement a perturbé l'approvisionnement des magasins de la région, surtout courant juin avant que l'enseigne ne fasse appel à d'autres entrepôts. (Lire : "le siège des entrepôts de Monoprix se poursuit")

"L'activité reprend progressivement" et devrait être revenue à la normale "en fin de semaine", a précisé la CGT. Une longue réunion mardi dernier en présence d'un médiateur a permis d'aboutir à un accord prévoyant une prime mensuelle de 50 euros intégrée au salaire pour tous les salariés non-cadres, y compris les chefs d'équipe, ainsi qu'une prime exceptionnelle de 800 euros, qui pallie le non-paiement des jours non travaillés. La revendication d'une augmentation de salaire de 50 euros a été renvoyée aux négociations salariales annuelles.

La CGT, seul syndicat du site, a aussi obtenu des jours de repos pour une reprise de l'activité hier. Durant les 43 jours du conflit, la vingtaine de salariés grévistes sur les 38 que compte l'entreprise se sont relayés devant les portes de leur entrepôt jour et nuit. La direction, qui avait assigné les salariés en justice pour faire déclarer illégal leur piquet de grève, avait été déboutée en première instance et en appel.

"Au-delà des mesures obtenues, que nous espérons voir élargies aux autres sites français, notre grande victoire est notre unité. La direction de Monoprix a bien compris que nous étions motivés et prêts à repartir en grève si nécessaire", selon la déléguée syndicale Douha Manoubi.

Filiale de Monoprix, Samada emploie un millier de salariés en France, répartis sur 14 sites.

(source AFP)

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 14:02

Vous pensez que ce qui  se passe  à votre travail, 
« c’est comme ça, on n’y peut rien » ? 


Non !


C’est notre affaire à tous et nous y pouvons quelque chose.


Le désengagement du travail est une menace pour notre société.


La contestation syndicale et les mouvements collectifs sont remplacés par un désengagement
collectif.

Nouvelle posture individuelle, répandue sans être  pour autant orchestrée, qui  s’avère préjudiciable à l’exécution d’un travail de qualité, à la construction du tissu social.

 

 

Au lieu de nous replier sur du chacun pour soi, défendons l’autre par principe.

 

 

Car ce qui lui arrive peut nous arriver.

 

 

Défendons-le même si nous ne l’aimons pas, soyons attentifs à son état, à son comportement, à son repli.

 

 

Ne le laissons pas se débattre seul.

 

 

La mise au ban d’un être humain est meurtrière.

 

 

Les salariés qui décompensent sont les plus engagés dans le travail.

 

 

Porteurs d’une éthique professionnelle forte, moteurs pour leurs collègues, ils sont des « salariés sentinelles ».

 

 

Dans ces temps de solitude, surtout dans les grandes villes, si vous êtes en difficulté au travail, cherchez un appui pour ne pas tomber.

 

 

Parlez-en a vos délégués du personnel CGT , délégué syndical CGT,membres CGT du CHSCT.

 

 

Allez consulter, n’essayez pas de tenir à tout prix.

 

 

Allez voir un défenseur syndical CGT , un avocat pour évaluer votre situation.

Partager cet article
Repost0

Recherche

Archives